Les projets Tempus sont des projets financés par la commission européenne dans l’objectif de soutenir la modernisation de l’enseignement supérieur et de créer des espaces de coopération dans les pays entourant l’Union européenne.
Dans le cadre de ces projets, le projet Pacome (Partenariat pour les compétences et l’emploi), coordonné par l’Université de Strasbourg, a pour mission de mettre en place des observatoires au Liban et au Maroc pour mesurer et anticiper les besoins en compétences du marché du travail, permettant une meilleure articulation entre les formations universitaires et le besoin du marché en termes de compétences et réduisant ainsi l’écart entre la théorie apprise et la pratique sur le terrain.
Sont partenaires sur ce projet au Liban, l’Université Libanaise, l’Université Saint Joseph, l’Institut de Finances Bassel Fuleyhan, la Chambre de Commerce, d’Industrie et d’Agriculture de Beyrouth et du Mont-Liban.
Ce projet, dit de mesure structurelle, a une portée nationale, Il a par conséquent également pour partenaire le Directorat Général de l’Enseignement Supérieur. Plusieurs réunions internationales et visites d’études sont prévues par le projet avec des objectifs d’étapes différents : mutualisation, études, décisions.
Ce premier séminaire au Liban a pour objectif de mettre en place le cahier des charges des observatoires. Y participe un représentant de toutes les institutions membres du consortium. La cérémonie officielle du lancement du projet Tempus Pacome au Liban, a eu lieu LE 30 Mai au Campus de l’innovation et du sport à USJ.
Dr. Nabil Fahd, Trésorier et Vice-président de la Chambre de Commerce de Beyrouth et Mont Liban, a mis l’accent dans son allocution, sur le rôle primordial de la Chambre dans l’optimisation et la convergence maximale de la relation offre – demande sur le marché du travail. La Chambre de partenaire du projet PACMOE au Liban a entièrement pris en charge le rôle qu’elle devrait jouer dans ce mécanisme de coopération.
Ainsi, sa position avant-gardiste et son rôle de catalyseur sur le marché libanais lui permet de connaître et même d’anticiper les futurs besoins en emplois et compétences. Vu que Les fonctions de l’entreprise sont tributaires des changements environnementaux externes, la Chambre de Beyrouth qui s’acquitte fort bien du rôle d’informateur sur le marché du travail fournit un cadre d’orientation indirect pour l’avenir et aide les universités à ajuster leurs cursus de manière à s’adapter aux variables technologiques, académiques, concurrentielles, socio-économiques et politiques de l’environnement.
La Chambre a mis également à la disposition des entreprises Libanaises et jeunes demandeurs d’emploi, une plateforme interactive reliée au site web de la Chambre de Beyrouth qui permettra de créer un climat de rencontre entre l’offre de travail et la demande de travail.
Finalement, Dr Fahd a insisté sur l’inculpation et implication intégrales de la Chambre de Beyrouth dans le développement d’un Observatoire national des carrières et métiers.