Il a noté que:
"1 – L’industrie du vin est un secteur prospère au Liban et qui exporte la moitié de sa production totale, toutes catégories confondues. C’est la preuve qu’une production agricole et/ou industrielle de « qualité » a un marché porteur dans le monde ;
2 – Le vin produit dans le pays couvre 75% de la consommation locale. Ce qui confirme ce qu’on a toujours dit : Ce qui se vend bien sur le marché local s’exporte, et ce qui s’exporte trouve un bon accueil sur le marché local ;
3 – Le Liban qui a été de tout temps un pays économiquement ouvert a développé une grande industrie des services, notamment du tourisme, et qui a assuré le plus clair de ses revenus. Elle ne devrait pas nous dispenser de l’effort agricole et industriel ;
4 – Cet effort n’est pas seulement possible, il est indispensable. La sensibilité du tourisme aux aléas géopolitiques de la région fait qu’il est nécessaire d’équilibrer les sources de production et de développer les secteurs agricoles et industriels ;
5 – En parallèle nous nous trouvons devant un nouveau concept du marché et de la complémentarité. Il ne s’agit plus d’importer ce qu’on ne produit pas et d’exporter ce qu’on produit dans de meilleures conditions, mais tout simplement d’agrandir la dimension du marché pour que les avantages compétitifs assurent au mieux leurs fonctions ;
6 – Ainsi la France est parmi les plus grands exportateurs de vin dans le monde, et le second client du Liban. Aujourd’hui la consommation nationale est le meilleur indicateur de la perméabilité du pays au produit. Les facteurs déterminants seraient la « qualité », la « variété » et tout ce qui attire un marché éclectique ;
7 – Le mot clé est prononcé. Il faut bien connaitre le marché, ses exigences, son évolution, je dirais presque ses caprices ! Les producteurs de vin libanais l’ont bien compris, et c’est pour cela qu’ils ont réussi «l’internationalisation » de leur produit."
"Nous espérons par cette opération contribuer à dynamiser les échanges entre la France et le Liban dans l’ensemble des produits et services qui intéressent les deux pays, et particulièrement le vin. La Fédération des Chambres Libanaises a créé un Bureau spécial à Paris pour suivre les affaires, nous vous invitons à en faire grand usage," a-t-il conclu.